"On monte aux seychelles"

 Merci d'avoir suivi ce p'tit blog et à bientôt.

 

Magnifique dernière journée de vacances. A l'aéroport de Mahé nous faisons la connaissance de Souheil, pilote de l'avion qui doit nous emmener à Doha (Qatar). Après nous avoir conseillé toutes les choses à faire dans notre journée de transit à Doha , il propose finalement qu'on se retrouve dans la ville.

A notre entrée dans l'avion Souheil invite Alexis à entrer dans le cockpit. Sympa.

Arrivés à Doha nous prenons un taxi qui nous dépose au Mall Villagio. Gigantesque centre commercial avec attractions, canaux et barques. Le tout dans un air climatisé bien sûr. Souheil vient nous chercher en voiture avec sa femme Kim et l'un des deux fils, Alexandre. Nous passons finalement tout l'après-midi et la soirée avec eux. Ils nous emmènent sur les sites intéressants de la ville : Centre culturel (voir photos ci-dessus), Pearl (extension moderne de Doha sur la mer). Ils nous invitent chez eux pour boire des jus de fruits et manger une crêpe. En soirée nous décidons de sortir pour visiter le souk de Doha. Alexis reste dans la maison avec Alexandre et la nounou. Nous en profitons bien en dégustant des grillades. Pour finir Kim nous dépose à l'aéroport. Incroyable journée ! Je profite de ces dernières lignes pour remercier Kim et Souheil pour leur gentillesse et leur générosité en espérant qu'on puisse se revoir un jour ou l'autre.

Nous nous rendons à Victoria en bus. Le trajet est interminable du fait d'embouteillages. Arrivés à la gare routière nous nous dirigeons vers le marché. C'est petit mais agréable à visiter. On y voit des étals de fruits, légumes, du poisson, beaucoup d'épices et des petits souvenirs pour les touristes que nous sommes.

Après le déjeuner, des pluies – osons le dire, diluviennes - s'abattent sur Mahé. Et depuis (il s'est déjà écoulé 5 heures), la pluie n'a pas cessé. Malgré tout, nous avons pris le bus pour Anse Royale. Jolie sous la pluie et le ciel sombre.

Nous retournons à Anse les Pins en bus. De l'arrêt à notre hôtel nous devons marcher 10 bonnes minutes sous la pluie et arrivons donc bien trempés.

Notre bateau est à 14h30. Nous profitons donc de la matinée pour retourner à Anse Sévère, plage qu'on a bien apprécié à la Passe. La mer est un peu agitée et donc les poissons ont tendance à se cacher. Thomas voit malgré tout quelques beaux spécimens. Alexis s'amuse sur un arbre au-dessus de la mer (oui, c'est possible, voir photo) à « conduire un bus qui va à Las Vegas ». Axelle fait trempette. L'après-midi nous effectuons le trajet en bateau sur une mer un brin houleuse, ce qui vaudra à Alexis le malheur de vomir. Le taxi à Mahé nous amène à notre hôtel, l'Albizia Lodge, un hôtel qui se mérite. Il faut en effet emprunter des routes tortueuses et raides pour y accéder, ce qui ne nous rassure pas en vue de louer une voiture. L'hôtel domine la baie d'Anse les Pins et est situé au milieu d'une végétation luxuriante dont profitent de nombreuses chauve-souris qui volent au-dessus de nos têtes. Et c'est au beau milieu de tout cela qu'on trouve enfin une connexion internet qui fonctionne. Le repas servi à l'hôtel est vraiment excellent : salade avec une poêlée de zourite (espèce de poulpe), poisson sauce créole, glace au chocolat. Vin rouge sud-africain.

Nous décollons assez tardivement du Guesthouse. La faute à la pluie qui s'est invité dans nos vacances. Cela rafraîchit l'atmosphère mais ramène aussi quelques moustiques. Nous retournons déjeuner au Loustier, à Grand-Anse car nous voulons voir deux plages que l'on n'a pas vues lors de notre première visite il y a deux jours. Alexis retrouve au restaurant sa copine serveuse Stéphanie (voir photo).

Après le déjeuner nous randonnons jusqu'à Petite Anse et surtout Anse Cocos. Ces deux plages ne sont accessibles qu'à pied. Nous trouvons, selon les indications de la copine serveuse d'Alexis, une piscine naturelle à l'extrémité nord de la plage d'Anse Cocos. C'est très beau mais Thomas s'abîme une nouvelle fois sur du corail. Sans trop de gravité.

Nous nous rendons sur la plage d'Anse Sévère, proche de la principale localité de l'île, la Passe. Pour la première fois nous faisons du masque et du tuba. Et ben c'est bien beau ! Nous avons vu des poissons de toutes les couleurs, bleu-orange-jaune, noir et blanc, noir et jaune. Et le must du must : Thomas rencontre même une tortue dans l'eau. Après avoir avalé quelques samoussas et des hot-dogs qui nous laissent penser que la saucisse Herta c'est peut-être pas si mal que ça nous reprenons les vélos pour loger le littoral nord et est de l'île. Nous revenons en sueur à Anse Sévère et reprenons nos activités de plage : jeux avec Alexis (restaurant, travaux d'enduit de rocher, etc.) et plongée avec masque et tuba. Thomas s'abîme un peu les mains sur le corail. Après un petit repos dans notre chambre nous sortons le soir pour dîner au Tarosa. Repas covenable. Orchestre un peu catastrophique. Le guitariste, visiblement dans un état incompatible avec le maniement de son instrument, est invité par ses pairs à sortir de l'orchestre.

 

Nous nous rendons en vélo à Grand Anse, autre fameuse plage de la Digue. Ça monte et ça descend. Parfois il faut poser le pied à terre et pousser le vélo. Nous arrivons sur la plage sous une chaleur suffocante. Mauvaise surprise : il n'y a pas d'ombre sur la plage et tous les touristes s'agglutinent au même endroit à l'extrémité nord de la plage pour profiter du peu d'ombre des blocs de granit. Bon, c'est quand même pas la grande foule. J'en profite pour dire que ce n'est d'ailleurs jamais la grande foule. Les restaurants ne sont jamais bondés, on trouve toujours une location de voiture quand on veut. On se sent bien sûr dans un lieu touristique mais visiblement ce n'est pas encore la haute saison. La plage est magnifique. Je trouve même nos photos un peu décevantes par rapport à ce que nous avons vu. A midi nous déjeunons au Loustier au bord de la plage. Sous une paillote nous avons droit à un buffet à volonté de plats créoles : pieuvres, poulet, porcs. Un délice ! Alexis sympathise avec une jolie serveuse. On se repose l'après-midi dans notre chambre et ressortons le soir pour nous chercher à manger.

 

Nous empruntons le bâteau pour nous rendre sur l'île de la Digue. A la jetée notre logeur nous livre aux loueurs de vélos. Ici seuls quelques autochtones conduisent une voiture, la majorité d'entre eux préférant marcher et surtout conduire des vélos. L'île n'est pas très grande, 8 km Nord-Sud, 5 km Est-Ouest. Les loueurs de vélos nous amènent à notre logement en portant nos bagages sur leurs guidons.

Nous logeons chez l'habitant, en retrait du littoral, 1 km tout au plus. Il faut traverser une zone avec quelques chantiers, quelques terrains vagues. Nous nous installons et sortons à vélo pour nous rendre à Anse source d'argent, plage la plus réputée de l'île. C'est joli mais assez fréquenté. Pour y accéder nous passons près d'un cimetière sous les palmiers et les cocotiers. Nous rencontrons sur la plage pour la troisième fois et à trois endroits différents un couple de Périgueux avec leurs deux enfants. Alexis avait déjà sympathisé avec leur fille, Carla, 8 ans. Ils s'amusent tous les deux sur la plage au « restaurant ». Pour l'anecdote une noix de coco tombe 1 mètre devant nous. Je ne sais pas ce que ça fait quand ça tombe sur la tête mais je ne préfère pas savoir.

 

Aujourd'hui expédition vers l'île Curieuse. Nous louons les services d'un taxi-boat qui nous amène directement sur la plage de Baie Laraie. C'est une zone très protégée où vivent de nombreuses tortues. Elles se laissent approcher et même caresser. En s'écartant de la plage principale.  on parvient  à d'autres plages désertes, magnifiques. On avale nos sandwiches au fromage importé d'Angleterre, notre œuf et nos bananes. Gros festin. L'après-midi nous parcourons un chemin en partie sur pilotis qui traverse la mangrove. C'est magnifique mais il fait très chaud. Nous parvenons à une plage ou nous prenons notre bain du jour. Le taxi-boat vient nous y chercher pour nous ramener au Bungalow. Menu du soir : riz et beans (anglais).

Nous louons une voiture pour nous rendre dans la Vallée de Mai, à l'intérieur de l'île. Ce site est classé patrimoine mondial de l'UNESCO. Il  contient plusieurs espèces endémiques d'arbres, dont le fameux cocofesse, une espèce de noix de coco en forme de fesse. Pendant que nous parcourons le sentier qui traverse une pluie nous surprend mais nous utilisons une feuille de coco de mer pour nous abriter. C'est mieux qu'un parapluie. Nous observons d'ailleurs que les branches de palmiers sont incurvés de telle manière que l'eau y dévale avant de parvenir au tronc. La Nature fait vraiment bien les choses. Après un bon repas nous parcourons une grosse partie du littoral et finissons par prendre notre bain de mer quotidien à Anse Volbert, une des principales localités de l'île, non loin de notre bungalow.